Bercée par la voix de son père et émerveillée par des nuits de conte à la belle étoile, Najoua Darwiche a été nourrie très tôt par les arts de la parole. Mais elle n’a pas voulu en faire son métier, en tout cas pas tout de suite. Elle a d’abord choisi d’explorer d’autres domaines : elle a étudié le cinéma, pratiqué le théâtre, administré des studios de répétition, organisé des concerts de musique,... Puis le conte est revenu dans sa vie avec le besoin viscéral de s’y jeter à corps perdu. Elle s’est formée au conte traditionnel auprès de Jihad Darwiche et s’est nourrie d’autres pédagogies comme la formation d’initiation de l’école internationale de théâtre Jacques Lecoq.
Aujourd’hui, elle se produit dans des théâtres, festivals, écoles, médiathèques et aime par- ticulièrement insérer le conte dans des lieux où on ne l’attend pas.
Pour créer ses spectacles, elle puise son inspiration dans les contes traditionnels, les textes contemporains et développe sa propre écriture.
Quelques dates clés
À Abidjan, elle remporte la médaille de bronze lors des VIIIes Jeux de la Francophonie avec le conte « Le paradis perdu », évoquant l’insatisfaction inhérente à la nature humaine.
La Parole à Najoua Darwiche
Conteuse professionnelle, je me produis dans les festivals et théâtres de la scène francophone et internationale auprès de tous types de public : adultes, familles ou enfants. Pour créer mes spectacles, je m'inspire de contes traditionnels, de textes contemporains et je développe ma propre écriture. En 2017, j'ai publié mon premier album jeunesse : «Poussin et le Porte-monnaie» aux éditions Didier Jeunesse.
Les jeux ont été une merveilleuse occasion de rencontrer des artistes et des sportifs du monde entier.
Ma première motivation était de pouvoir échanger avec d'autres conteurs, découvrir leurs façons de travailler et les problématiques qu'ils vivent dans leur pays. J'aime également relever des défis et j'avais envie de me prêter au jeu de la compétition. Et puis, il y avait aussi le goût du voyage. Et même si dans le cadre des Jeux, avec un planning chargé, il est compliqué de vraiment découvrir un territoire, ce voyage m'a permis une première approche avec ce pays que je ne connaissais pas.
Des amitiés se sont créées, avec les autres conteurs mais aussi avec des danseurs, des musiciens croisés dans le village des Jeux. Nous continuons à garder contact et qui sait, peut-être qu'un jour un spectacle naîtra de ces rencontres.
Voir la suite [10]