La parole à Jean Jean Roosevelt

Date : 
Mercredi, 26 Avril, 2017
Monsieur Jean Jean Roosevelt, médaillé d’or (Haïti) au concours de chanson des VIIes Jeux de la Francophonie France/Nice 2013 et ambassadeur de bonne volonté pour les VIIIes Jeux de la Francophonie à Abidjan, nous livre son expérience sur sa participation aux Jeux de la Francophonie.

Cette année, vous avez été désigné ambassadeur de bonne volonté pour la 8ème édition des Jeux de la Francophonie à Abidjan qui auront lieu du 21 au 30 Juillet 2017, comment abordez-vous cette responsabilité ?

C’est un honneur pour moi de pouvoir porter le titre d’ambassadeur d’une si grande manifestation culturelle. Je fais de mon mieux pour assumer et assurer cette haute responsabilité à savoir, faire la promotion des Jeux un peu partout, et surtout encourager les jeunes francophones à y participer. D’ailleurs, c’est ce que je faisais avant même d’être nommé ambassadeur car la réussite de ces jeux dépend de chacun des francophones à travers le monde. Et je remercie une fois de plus le bureau central du CIJF pour cette nomination.

Vous avez réalisé la Chanson Akwaba en l’honneur de la 8ème  édition des Jeux de la Francophonie, quelle est la signification de cette chanson ?

AKWABA c’est la chanson des Jeux. Comme pour la coupe du monde de foot, comme pour les Jeux Olympiques, « les Jeux de la Francophonie » a sa chanson qui fait en quelque sorte l’historique des Jeux de la Francophonie depuis le Maroc où a eu lieu la première édition pour arriver à Nice,  où j’ai gagné une médaille d’or dans la catégorie chanson à la  7e édition. Cette chanson décrit aussi ce que sont les Jeux : la plus grande manifestation culturelle dans l’espace francophone qui réunit tous ces jeunes dans un même espace pour échanger, créer, partage etc., avec un refrain très facile sur un rythme entrainant où  les francophones du monde entier vont pouvoir secouer la tête.

Dernièrement vous avez fait un duo avec Kareyce Fotso sur cette même chanson, pouvez-vous nous dire un mot ?

Kareyce Fotso, médaille d’argent de l’une des éditions précédentes, a été elle aussi nommée ambassadrice des VIIIes Jeux. C’est une chanteuse que j’admire personnellement et j’étais heureux de collaborer avec elle. Ça donne aussi le côté équité de genre qui est l’une des valeurs très chères à la Francophonie. Kareyce et moi sommes très fiers d’être respectivement ambassadrice et ambassadeur des VIIIes Jeux de la Francophonie.

Qu’est-ce qui vous a motivé à participer aux Jeux de la Francophonie ?

Chantale Moreno, directrice du bureau de l’OIF  pour les pays de la Caraïbe à l’époque, me connaissait en Haïti, c’est elle qui m’a conseillé de participer aux Jeux. Je suis allé sur le site des jeux pour mieux comprendre de quoi il s’agissait vraiment, je me suis rendu compte que c’était une activité extraordinaire qui peut ouvrir bien des champs à un jeune artiste comme moi, et je me suis inscrit.

Comment décririez-vous votre expérience lors des Jeux ?

C’était une expérience enrichissante et instructive. Vraiment, j’ai gagné beaucoup de choses en participant à ces Jeux. Pas seulement parce que j’ai gagné une médaille d’or, mais pour les nombreuses rencontres avec tous ces jeunes venus de partout. L’ambiance conviviale et fraternelle qu’il y avait pendant cette semaine à Nice reste à jamais gravée dans ma mémoire et dans mon cœur.

Qu’est-ce que cela vous a apporté ?

Beaucoup. Je suis plus ouvert sur le monde, je comprends mieux les autres nations qui étaient là, car  à travers la culture, on peut en apprendre beaucoup des autres peuples. Aussi, de belles rencontres qui m’ont beaucoup aidé au niveau de ma carrière. En gros, après les Jeux je suis sorti grandi et gagnant.

Grâce aux Jeux, je ne suis plus un inconnu sur le plan international, j’ai déjà fait de grands festivals, comme le Festival International de Jazz de Montréal, le Festival d’Eté de Québec, le Mondial des Cultures à Drummondville, le MASA en Côte d’Ivoire, Terre de Blues de Marie-Galante en Guadeloupe, Francophonie Métissée à Paris etc., pour ne citer que ceux-là !

J’ai eu la chance aussi de réaliser mon 4ème album dans les studios de YOUSSOU N’Dour à Dakar. Donc que de bonnes choses pour moi.

Quels conseils donneriez-vous aux qualifiés pour les VIIIes Jeux à Abidjan en Côte d’Ivoire ?

Les Jeux de la francophonie, c’est une grande occasion donnée aux jeunes par l’OIF pour grandir intellectuellement, culturellement et professionnellement.  Il y a beaucoup d’opportunités à saisir   pour pouvoir développer votre carrière quel que soit votre domaine, artistique ou sportif. Même si vous ne gagnez pas une médaille, vous allez sortir quand même gagnant. Alors profitez de cette grande vitrine pour réaliser de très bonnes choses.

Un mot à la jeunesse francophone ?

On doit rester solidaire pour promouvoir les valeurs de la Francophonie. Notre diversité fait notre force ; on doit unir nos savoir-faire, pour s’entraider, et avancer ensemble.

 

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Pour écouter la chanson Akwaba interprétée par Jean Jean Roosevelet et Kareyce Fotso , cliquez ici