Madame Roseline ROY, Vice-présidente du Conseil d’Orientation du CIJF

Date : 
Lundi, 30 Mars, 2015

CIJF : Lors de cette 11ème réunion du Conseil d’orientation du CIJF, votre pays le Canada vient d’être élu pour assurer la vice-présidence du Conseil d’orientation du CIJF et vous en êtes la représentante, que cela signifie-t-il pour vous d’assurer cette nouvelle fonction ? RR : C’est un honneur pour le Canada de siéger au poste de vice-présidence du Conseil d’orientation. Le Canada a participé activement à la création et au développement des institutions de la Francophonie et est attaché aux valeurs que partage cette communauté telles que la paix et la sécurité, la diversité culturelle et linguistique. Le Canada est engagé dans les Jeux de la Francophonie depuis les tous débuts et a participé à toutes les éditions. Nous jouissons au Canada d’une belle expertise en organisation de Grands Jeux et c’est avec plaisir que nous souhaitons partager cette expérience avec le Conseil d’orientation. CIJF : Quelles ont été les éditions des Jeux auxquelles vous avez participé en tant qu’experte membre du Conseil d’orientation du CIJF ? Et quels ont été vos meilleurs moments pendant les Jeux ? Quelle édition vous a le plus marqué ? RR : En plus d’avoir participé aux Jeux de 2001 dans ma région, j’ai contribué à la préparation de l’Équipe Canada sous le volet Culture lors des Jeux de Niamey mais je n’ai malheureusement pas pu y participer. J’ai participé aux Jeux de Nice en tant que Chef de mission. Mes plus beaux souvenirs concernent les échanges avec les autres délégations, particulièrement lorsque j’avais l’occasion de danser avec nos amis Africains ! Ce sont les rapports humains que ces Jeux permettent qui me plaisent le plus. CIJF : Quelles sont selon vous les évolutions majeurs des Jeux et de ce Conseil d’orientation du CIJF au cours de ces dernières années ? RR : Je crois que d’une édition à l’autre, les Jeux se professionnalisent de plus en plus tant au niveau de l’organisation de l’événement que par la qualité des prestations sportives et culturelles qui y sont présentées. L’expérience acquise au cours des années permet d’offrir aux participants et participantes une expérience des plus enrichissantes. Bien sûr, chaque édition comporte son lot de défis, mais la collaboration de tous fait en sorte que les jeunes retournent dans leur pays avec de très beaux souvenirs. Je considère toutefois que le Conseil d’orientation a un devoir de perpétuer l’expérience acquise et d’en faire profiter les Comités nationaux qui, souvent, organisent de tels Jeux pour la première fois. CIJF : Quelle est votre vision pour les prochains Jeux de la Francophonie Côte d’Ivoire/Abidjan 2017 ? RR : Les Jeux sont l’événement phare dédié à la jeunesse en Francophonie. Leur retour en Afrique offrira aux athlètes et aux artistes l’occasion de s’enrichir au contact de la jeunesse ivoirienne et donnera à cette dernière une impulsion pour continuer de se dépasser. Je crois que le fait que tous les participants logent au même endroit permettra également à ceux-ci d’échanger plus facilement entre eux et de créer des liens durables, ce qui est selon moi le principal objectif d’un tel rassemblement. Je souhaite aussi que les États et gouvernements membres de l’OIF trouvent le moyen de faire encore plus pour assurer l’accompagnement des lauréats. Les Jeux nécessitent un grand investissement et il serait encore plus rentable si ces investissements permettaient d’engendrer de plus grandes retombées positives pour les participants. Comme les moyens financiers des membres sont limités, nous devrons, et je m’adresse ici particulièrement aux membres du Conseil d’orientation, trouver des façons innovatrices d’assurer ce suivi important.

Mots-clés : 
  • Conseil d’Orientation