Le rappeur congolais résidant en France, Gims, a livré un concert grand public à l’esplanade du Palais du Peuple de Kinshasa, pour l’avant dernier jour des Nuits de la Francophonie.

Vêtu d’un large ensemble, mélange de jaune vif et de marron clair, dernière création signée Louis Vuitton. Paire de lunettes sur le visage. Le rappeur congolais de France arrive sur scène à 21h30. Il démarre fort sur son titre « Est-ce que tu m’aimes ».
Le public est survolté. En pleine euphorie. Il brave tout le périmètre de sécurité mis en place. Et se retrouve en quelques minutes aux abords du podium. L’ancien sociétaire du groupe Sexion d’assaut est une bête de scène. Il ne fallait pas le provoquer. Il se déchaîne. Pendant près de deux heures, il enchaîne anciens et nouveaux succès personnels comme ceux de son ancien groupe : Zombie, Bella, Désolé, Ma direction, Thémistocle, et Yolo qu’il chante avec un drapeau congolais sur les épaules.

Pour boucler son show, Gims choisit un titre évocateur

Sapé comme jamais, un titre exactement consacré à la sape, à l’élégance. Comme si c’était un hommage, une nouvelle déclaration d’amour à Kin la belle, réputée pour son ambiance et ses fêtes.

Plusieurs réactions ont été enregistrées à la suite de cette prestation. À la fin du spectacle, certains n’en revenaient toujours pas d’avoir vu le rappeur de si près. « J'ai rajeuni de 10 ans. C’était une ambiance de dingue. Gims c’est un autre niveau », lâche une fan conquise . « Un monstre de la musique ; une très belle présentation à la hauteur de la légende qu'il est », avoue Ravenelle N’tumba. « Ce fut une prestation exceptionnelle. La qualité de son était impeccable. Un artiste succulent très bien organisé avec son propre matériel de haute qualité. Après sa prestation, il a enlevé son matériels et boom le son a complètement changé », a déclaré Dan Kalala. Toujours dans la polémique, certains admirateurs kinois ont affirmé qu’il est désormais le numéro un de la musique congolaise.