Lex Albrecht est cycliste professionnelle. Elle a remporté la médaille d’argent à l’épreuve de cyclisme sur route féminin (en animation) lors de la 7e édition des Jeux de la Francophonie (France/Nice, 2013) qui a inscrit pour la première fois cette discipline au programme officiel des Jeux.
Sur le final de la course, la cycliste Québécoise a suivi de près Christel Ferrier Bruneau (France), avec un écart d’une seconde et un temps de 2h51’18.
Lex Albrecht (à droite) dans la dernière ligne droite – VIIes Jeux de la Francophonie © CIJF
Elle fait partie de l’Equipe Nationale Canadienne, ainsi que l’équipe professionnelle américaine, Optum Pro Cycling. Lex Albrecht est la Championne du Québec (elle détient 7 titres), a obtenu 3 fois une place sur le podium aux Championnats Canadiens.
Originaire de l’Ontario (Canada), Lex Albrecht a déménagé à l’âge de 18 ans au Québec, dans la ville de Trois-Rivières, pour apprendre le français.
En parallèle de sa carrière de sportive, la lauréate a travaillé pendant quelques années en tant que chercheure à l’INRS (l’Institut National de la Recherche Scientifique) à Laval, Québec. Depuis 2011, elle se consacre à temps plein et de manière professionnelle à la pratique du cyclisme. L’athlète a participé aux plus grandes compétitions internationales partout en Amérique du Nord et en Europe. Elle se prépare actuellement pour les Jeux Olympiques à Rio en 2016.
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La parole à Lex ALBRECHT
CIJF : Que représentent les Jeux de la Francophonie, selon vous ?
LA : Les Jeux de la Francophonie représentent une excellente occasion de faire rayonner la Francophonie et de réunir des gens qui font partie de cette communauté internationale, qui est assez unique et extraordinaire. C’est une opportunité de faire des nouveaux amis, d’apprendre sur des cultures et de bâtir un genre de solidarité et d’amitié dans la communauté Francophone internationale.
CIJF : Que retenez-vous des Jeux de la Francophonie ? Et quels ont été vos meilleurs moments ?
LA : Gagner une médaille d’argent aux Jeux de la Francophonie à Nice en 2013 était un moment marquant pour moi. C’était non seulement une très grande fierté de représenter le Québec aux Jeux mais aussi de participer à ces Jeux qui était pour moi une façon de célébrer la Francophonie. Je n’oublierai jamais l’ambiance pendant toute la durée des Jeux qui était magique en soi - c’était joyeux, amical et énergique.
CIJF : Avez-vous échangé avec des participants venus d’autres pays francophones ? Comment avez-vous vécu cet échange artistique/ sportif ?
LA : J’ai parlé avec beaucoup d’autres participants des Jeux pendant les repas et je reste en contact avec quelques-unes de mes "adversaires" de la compétition de cyclisme sur route pour laquelle j’ai représenté le Québec.
CIJF : Depuis votre participation aux Jeux, avez-vous vu des opportunités s’offrir à vous ? Estimez-vous que les Jeux aient été favorables pour votre carrière ? Pouvez-vous nous rappeler quel a été votre parcours depuis les Jeux ?
LA : Pour moi, les Jeux de la Francophonie ont été la première fois que je suis montée sur un podium d’une compétition de vélo en Europe. Le niveau de compétition en Europe est plus élevé qu’en Amérique du Nord, en général. Depuis ce temps, j’ai eu d’autres podiums en Europe et j’ai même signé un contrat avec une équipe cycliste professionnelle italienne. Je suis très reconnaissante de l’occasion que j’ai eu de participer à la course sur route aux Jeux de la Francophonie à Nice.
CIJF : Envisagez-vous de participer aux Jeux d’Abidjan en 2017 ? Si oui, comment vous préparez-vous à 2 ans de l’édition ?
LA : J’aimerais bien participer aux Jeux d’Abidjan en 2017 mais je crois que je serai malheureusement trop vieille pour y être admissible !
CIJF : Que proposeriez-vous pour améliorer/promouvoir les Jeux de la Francophonie ?
LA : De toujours s’assurer qu’il y ait une compétition de cyclisme sur route !
CIJF : Seriez-vous intéressée de participer à des activités de promotion en faveur des Jeux de la Francophonie ?
LA : Bien sûr !
