Née le 04/12 /1989 à Schœlcher en Martinique dans le département d’Outre-mer, Noëlla Tanasi est la plus jeune conteuse Martiniquaise. Son nom d’artiste est Noé’La Kontèz. Le conte est pour elle, l’art oratoire qui incarne une personnalité aux compétences multiples, dont la danse et le dessin mis au service de son art. Noé’La Contèz, est passionnée par la nature qui l’entoure, son fonctionnement, sa beauté. Cette passion d’un monde où tout est vivant, l’a emmenée à un master en Biologie, avant sa rencontre décisive avec le conte. Consciente des exigences techniques et psychologiques de la prise de parole devant un public cosmopolite, elle commença un parcours de développement personnel, par lequel elle découvre un univers merveilleux et radieux du conte. Au cours de cette initiation, elle dit ses premiers contes, et rencontre différents conteurs martiniquais et internationaux. Elle effectua ses premiers pas dans les soirées de conte, les bibliothèques, les écoles, ainsi que dans les festivals. Chemin faisant, le conte devient une passion. Elle comprend la teneur éducative et culturelle du conte populaire martiniquais, avec des récits qui comportent des éléments de la biodiversité, tels que la grenouille, la tortue, le pain, la forêt, le jardin créole… Choisie pour représenter la France dans la catégorie contes et conteurs, Noella se fait un plaisir de prendre part aux 9ème Jeux de la Francophonie. Cette sélection est pour elle un tremplin pour sa carrière artistique, une opportunité insolite de rencontrer d’autres conteurs, d’entendre les contes des autres cultures, et de partager avec tous les spécificités du conte caribéen. La jeune conteuse est portée par tous ses proches et toute la Martinique pour représenter dignement la France et sa francophone. Le titre emblématique de son œuvre en compétition, est « la flute de tisiré ». Une œuvre qui relate l’invention de la flute à mornes et sa transmission dans le monde à travers les générations ; la recherche de soi, le choix ambitieux de se maintenir dans la passion de son être. Le titre emblématique de son œuvre en compétition, est «  la flûte de tisiré  ». Une œuvre qui relate l’invention de la flûte à mornes et sa transmission dans le monde à travers les générations. Une recherche de soi, le choix ambitieux de se maintenir dans la passion de son être.