Portrait de Madalina Linguraru

Médaille de bronze en Lutte libre féminine & médaille d’or en Lutte africaine féminine aux VIIIes Jeux de la Francophonie et médaille d’or en Lutte libre féminine aux VIIes Jeux de la Francophonie

« La lutte africaine nous aide pour la lutte libre au niveau de la stabilité des pieds», analyse-t-elle. « C’est une très bonne idée d’avoir participé à ce tournoi. Je suis contente d’y être».

(Source : rfi.fr)

Madalina est née en 1992 en Roumanie. Elle a fait ses études en Education Physique et Sports a l’Université de l’Ouest de Timisoara.

Madalina a commencé à pratiquer les luttes en 2004 dans sa ville natale, étant entrainée par Dumitru Artene et Uță Constantin. Avant cela, elle a également pratiqué pour une courte durée de temps le judo.

Durant sa carrière, elle a remporté plusieurs médailles, dont une médaille d’or au Tournoi International U-23 (Bulgarie, 2015) et une médaille d’or aux Championnats du Monde de lutte de plage.

Aux VIIes Jeux de la Francophonie tenus en 2013, en France, à Nice, elle participe en Lutte libre féminine, catégorie de poids de moins de 48 kilogrammes et remporte la médaille d’or, devant la slovaque Lenka Matejova.

Revoyez la finale de lutte libre féminine (-48kg) entre Lenka Matejova et Madalina Linguraru lors des VIIes Jeux de la Francophonie

Lors de la 8e édition des Jeux, les lutteuses roumaines participaient également aux épreuves de lutte africaine. Madalina prend part à l’épreuve de plus de 45 kg à – de 50 kg inclus et à la grande surprise du merveilleux public ivoirien ainsi que des autres délégations participantes, elle remporte la médaille d’or, devant la lutteuse sénégalaise Binette Diatta et la lutteuse ivoirienne Tiemongo Soro.

Revivons ensemble le beau spectacle que les deux lutteuses ont offert au public !

La parole à Mădălina

Présentez-vous en quelques mots :

Je m'appelle Mădălina Linguraru et je suis née à Roman, en Roumanie, mon pays d'âme. J'ai 26 ans et j'ai commencé à pratiquer la lutte libre à l'âge de 11 ans.

Que représentent les Jeux de la Francophonie, selon vous ?

Les Jeux de la Francophonie sont l’une des compétitions le plus représentatives au monde et il est très important que cette compétition, outre l’événement sportif, ait un aspect culturel. Mais le plus important, c’est que tous les participants connaissent différentes personnes et cultures dans notre objectif de développement.

Qu’est-ce qui vous a motivé à participer aux Jeux de la Francophonie ?

J'ai participé aux championnats continentaux et mondiaux, mais les Jeux de la Francophonie ont la particularité de mélanger le côté sportif et le côté culturel. Et cela annonçait un nouveau défi pour moi, me voulant monter sur le podium.

Que retenez-vous de votre expérience à Abidjan ? Et quels ont été vos meilleurs moments ?

À Abidjan, j'ai vécu l'une des plus belles expériences de ma vie. Mon plus beau moment a été lorsque j'ai remporté la médaille d'or en lutte africaine. Le public a été spécial et je tiens à lui remercier pour le soutien témoigné. Je garde aussi des souvenirs très chers concernant la délégation du Sénégal, le fait qu’ils étaient toujours heureux et dansaient.

Avez-vous échangé avec des personnes venues d’autres États et guvernements? Comment avez-vous vécu cet échange ?

J'ai échangé avec des gens qui participaient dans différents disciplines sportives et cela m'a plu. Mais j'ai vraiment apprécié les danses africaines traditionnelles. J'ai essayé d'apprendre un peu.

Estimez-vous que les Jeux aient été favorables pour votre carrière ?

Les Jeux de la Francophonie m'ont aidé à faire quelque chose de notable. J'ai réussi à être la première femme venant d’un État qui n’appartient pas à l’Afrique à remporter une médaille d'or en lutte africaine. Pour moi, c'était un honneur et je suis heureuse d'avoir pu porter fièrement le drapeau de mon pays.

Quels conseils donneriez-vous aux prochains participants aux Jeux ?

Je pense que les Jeux de la Francophonie sont une compétition à avoir dans votre palmarès. Je leur souhaite du succès et les conseille de profiter de cette expérience particulière.