Portrait de Stéphanie Blanchoud

Médaille d’or au concours de chanson des Ves Jeux de la Francophonie, Niger 2005

 

D’origine belgo suisse, Stéphanie Blanchoud écrit tous ses textes, s’entoure de différents compositeurs, rencontre Jean-François Assy en 2006 (violoncelliste d’Alain Bashung), sort un album en Belgique début 2009 sous son nom, enchaîne les concerts, gagne... de nombreux tremplins et se produit dans plusieurs festivals depuis quelques années ; Coup de Cœur de Montréal, Francofolies de Spa sur la Grande Scène, Alors Chante à Mautauban… Elle fera la première partie de Bénabar, Vincent Delerm, Yodelice, Berry… Maurane l’invite sur sa dernière tournée pour une dizaine de dates en première partie dont celle de l’Olympia en mai 2010. Et le projet Blanche naît… petit à petit... en collaboration avec Daniel Presley, Jean-François Assy, Catherine Feeny notamment… la couleur se dessine…Elle tend vers le folk, un peu pop parfois, entre douceur et légèreté… C’est limpide, entraînant, efficace, précis et simple à la fois… L’écriture est ciselée, sensible, laissant paraître au fil des textes une connivence entre cynisme et fragilité… Blanche nous emmène, on y croit… Et c’est juste comme ça…

La parole à Stéphanie BLANCHOUD 

CIJF : D’origine belgo-suisse, vous êtes chanteuse, comédienne et auteure. Votre premier album « A franc succès » a conquis le public belge et les amateurs du français. Vous avez également joué dans de nombreuses pièces de théâtre belges. Au cinéma, vous avez été nominée meilleur espoir aux Magritte du Cinéma Belge en 2011. Récemment, vous avez remporté le concours « Textes en Scènes 2014 ». Que représentent les Jeux de la Francophonie, selon vous ?

SB : Pour moi, les Jeux de la Francophonie permettent un rassemblement culturel autour de la langue française. Un rassemblement heureux, qui permet de vrais échanges entre les différentes disciplines de différentes cultures.

CIJF : Que retenez-vous des Jeux de la Francophonie ? Et quels ont été vos meilleurs moments ?

SB : Je retiens la mobilisation et la générosité des organisateurs ainsi que le dévouement du relais à Niamey. Je retiens l’énorme chaleur humaine autour de mon projet. Ça reste un des concerts les plus émouvants de ma vie. Tant de monde ce soir-là dans cet espace en plein air, tant d’enthousiasme. Ça a déclenché un vrai coup de cœur pour l’Afrique et j’y ai depuis énormément voyagé.

CIJF : Avez-vous échangé avec des participants venus d’autres pays francophone ? Comment avez-vous vécu cet échange artistique/ sportif ?

SB : J’ai échangé avec des danseurs du Burkina, des artistes de Côte d’Ivoire. J’ai adoré l’idée que nous soyons tous logés au même endroit.

CIJF : Depuis votre participation aux Jeux, avez-vous vu des opportunités s’ouvrir à vous ? Estimez-vous que les Jeux ont été favorables pour votre carrière ? Pouvez-vous nous dire quel a été votre parcours depuis les Jeux ?

SB : Pour moi, les Jeux ont surtout été une aventure humaine incroyable. Un souffle dans mon parcours artistique. J’ai pris conscience de la beauté et la magie de l’harmonie entre un public et un plateau et le fait de sentir que son univers plait dans un autre coin du monde c’est très émouvant. Depuis, j’ai fait un deuxième album et je sors mon troisième album au printemps prochain. Malheureusement je n’ai pas eu beaucoup d’opportunités de refaire des concerts en Afrique, j’en rêve. Cette expérience n’a fait qu’aiguiser mon goût du voyage, je suis partie souvent après 2005 pour composer en pleine nature, au milieu de grands espaces. Parallèlement j’ai aussi évolué dans ma carrière d’actrice.

CIJF : Envisagez-vous de participer aux jeux d’Abidjan en 2017 ? Si oui, comment vous préparez-vous à 3 ans de l’édition ?

SB : Je n’y ai pas encore pensé mais j’aimerais beaucoup je crois, oui.

CIJF : Que proposeriez-vous pour améliorer/promouvoir les Jeux de la Francophonie ?

SB : Je pense que ce serait fantastique d’organiser une tournée pour les lauréats. J’étais très heureuse de remporter la médaille d’or à ces Jeux mais ça aurait été fantastique que cela débouche sur quelques dates de concerts sur le continent par après. Je trouve qu’une tournée spéciale pour les lauréats devrait être envisagée. Une tournée où ils seraient tous les trois sur scène, soutenue par les Jeux et les différentes institutions de la Francophonie les représentant.

CIJF : Seriez-vous intéressée à participer à des activités de promotion en faveur des Jeux de la Francophonie ?

SB : Oui, volontiers !

Stéphanie Blanchoud

Artiste
Édition :
Niger 2005
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