CIJF : Vous avez été médaillée de bronze au concours culturel d’Arts visuels dans la catégorie Photographie lors de la VIIe édition des Jeux de la Francophonie, qui a lieu à Nice en 2013.

Photographe uruguayenne, vous êtes diplômée en licence des Beaux-arts et arts visuels à l’école nationale des Beaux-Arts de Montevideo. Depuis 2009, vous êtes également membre de la Fundación de arte contemporáneo (Fondation d’Art comtemporain, en français) d’Uruguay. Au cours de votre carrière, vous avez reçu différentes distinctions dont le premier prix de l’exposition photographique « Liamale H » avec votre œuvre intitulée « Tu Amor Afecta » et le prix Centro Cultural de España avec votre œuvre « apts Studio y perversa » en 2010.

Que représentent les Jeux de la Francophonie, selon vous ? 

LD : Pour moi, les Jeux de la Francophonie sont un lieu d’intégration et d’échange. Ils permettent l’échange et facilitent la création de liens entre les différents participants. Les Jeux de la Francophonie France/Nice 2013 ont été une très bonne expérience pour moi puisqu’il s’agissait de la première participation de l’Uruguay aux Jeux de la Francophonie, et par la même occasion, de sa première médaille. 

CIJF : Que retenez-vous des Jeux de la Francophonie ? Et quels ont été vos meilleurs moments ? 

LD : Je me souviens avoir rencontré beaucoup de personnes, qui venaient de divers endroits du monde. Je n’avais jamais vécu une expérience comme celle-là. Pouvoir partager, discuter, échanger sur nos expériences de vie et en apprendre davantage sur notre discipline. Les conversations avec les camarades, l’expérience multiculturelle, ma première exposition et la remise de ma médaille de bronze au concours de photographie sont mes meilleurs souvenirs des VIIes Jeux de la Francophonie. 

CIJF : Avez-vous échangé avec des participants venus d’autres pays francophones ? Comment avez-vous vécu cet échange artistique/ sportif ?

LD : L’Uruguay a participé aux Jeux de la Francophonie en tant que Etat observateur puisqu’il ne s’agit pas d’un pays francophone. Pour moi, l’expérience a été très positive car cela m’a permis de rencontrer des personnes venues du monde entier, qui sont devenus des amis, par la suite. Cela n’aurait pas été possible autrement, notamment en ce qui concerne les personnes venues d’Europe de l’Est, d’Afrique et du Liban. 

CIJF : Depuis votre participation aux Jeux, avez-vous vu des opportunités s’offrir à vous ? Estimez-vous que les Jeux aient été favorables pour votre carrière ? Pouvez-vous nous rappeler quel a été votre parcours depuis les Jeux ? 

LD : Les Jeux de la Francophonie ont été ma première exposition internationale. Cela représente clairement un plus, d’un point de vue professionnel. 

CIJF : Envisagez-vous de participer aux Jeux d’Abidjan en 2017 ? Si oui, comment vous préparez-vous à 2 ans de l’édition ? 

LD : Je souhaiterais participer à l’édition prochaine, les VIIIes Jeux de la Francophonie Côte d’Ivoire/Abidjan 2017, mais je pense qu’il faut laisser la chance à d’autres artistes. 

CIJF : Que proposeriez-vous pour améliorer/promouvoir les Jeux de la Francophonie ? 

LD : Je pense que cela dépend de la volonté politique de chaque pays et non des participants. D’autre part, promouvoir et assurer l’égalité des conditions pour les participants devrait être primordial pour les organisateurs des Jeux de la Francophonie. 

CIJF : Seriez-vous intéressée de participer à des activités de promotion en faveur des Jeux de la Francophonie ? 

LD : Je souhaiterais bien évidemment participer à des activités de promotion en faveur des Jeux de la Francophonie, en particulier dans mon pays, l’Uruguay.