Témoignage d’Amélie DUCOMMUN

Date : 
Samedi, 14 Février, 2015
Témoignage d’Amélie DUCOMMUN (France), médaillée d’argent au concours de Peinture des VIIes Jeux de la Francophonie, France 2013

CIJF : Peintre Française, vous êtes diplômée de l’école Nationale Supérieur des arts décoratifs de Paris. Vous avez été membre résidente de l’Académie de France à Madrid la Casa de Velazquez de 2009 à 2011. Que représentent les Jeux de la Francophonie, selon vous ? 
AD : C’est un rassemblement culturel et sportif, compétitif, mais dans un esprit de partage autour de la peinture. C’est un moment extrêmement convivial où les échanges sont très faciles car ce qui nous lie est la langue française, par conséquent ce temps de partage de cultures sans barrières de langues est très fluide et agréable. Au-delà de l’évènement qui était très bien organisé on ressentait dans la ville un sentiment d’allégresse tout au long de la semaine. 

CIJF : Que retenez-vous des Jeux de la Francophonie ? Et quels ont été vos meilleurs moments ?
AD : Le partage des travaux avec les artistes et les différentes manières de travailler. Nous étions nombreux avec autant de travaux différents et autant de façons différentes de travailler. Pour ma part j’ai aussi pu découvrir cette magnifique ville de Nice qui m’étais jusqu’alors inconnue. J’ai compris pourquoi tant d’illustres peintres l’avaient habité et peinte. L’Acropolis se prêtait parfaitement à sa double fonction, lieux d’exposition et de création à la fois. J’ai trouvé lors des journées allouées à la réalisation des œuvres beaucoup d’interactions avec les autres artistes, de respect et de partage. 

CIJF : Avez-vous échangé avec des participants venus d’autres pays francophone ? Comment avez-vous vécu cet échange artistique/ sportif ?
AD : Oui je suis d’ailleurs toujours en contact avec certains artistes. 

CIJF : Depuis votre participation aux Jeux, avez-vous eu des opportunités s’ouvrir à vous ? Estimez-vous que les Jeux aient été favorables pour votre carrière ? Pouvez-vous nous dire quel a été votre parcours depuis les Jeux ? 
AD : Après les joies de la médaille ce fut un retour assez rapide au travail car je préparai des expositions différentes pour la fin de l’année. Les impacts sur les parcours artistiques sont souvent assez long, d’expérience il faut généralement un minimum deux ans pour bonifier une récompense ou un prix, cependant j’ai déjà pu apprécier de bons retours sur ma participation à l’événement. J’aimerai proposer plus d’expositions dans la continuité des jeux. Et pourquoi pas continuer à exposer avec l’Organisation internationale de la Francophonie. Depuis les francophonies de Nice j ‘ai exposé dans plusieurs lieux :

- Décembre 2014 : Exposition a prince gong mansion , pékin , Chine 
- Décembre 2014 : Mim gallery, à Martel, France 
- Décembre 2014 : La Minoterie, à Nay, France 
- Novembre 2014 : Gallery Del Arte , à Zaragoza, Espagne 
- 2014- 2015 : The little Gallery, Saint-Emilion, France 
- Septembre 2014 : Le Somail Languedoc Roussillon France 
- Juillet -Aout 2014 : MIM Galerie, à Martel, France 
- Mai-Juin 2014 : Bienanle d’art contemporain « Dak’art » à Dakar, Sénégal 
- Janvier 2014 : Centre d’art contemporain du Château Lescombes, Eysines, France
 

CIJF : Envisagez-vous de participer aux jeux d’Abidjan en 2017 ? Si oui, comment vous préparez-vous à 3 ans de l’édition ?
AD : J’adorerais participer aux Jeux d’Abidjan en 2017. Il n’y a pas de réelles préparations pour un tel évènement dans le sens où c’est un travail quotidien qui nourrit l’inspiration et la réalisation des œuvres. 

CIJF : Que proposeriez-vous pour améliorer/promouvoir les Jeux de la Francophonie ? 
AD : Organiser des expositions itinérantes avec les différents pays participants et dans les villes et capitales de pays qui ont accueillis les Jeux mettrais en lumière la qualité des travaux qui étaient proposées et participerait à faire connaître l’évènement. 

CIJF : Seriez-vous intéressé à participer à des activités de promotion en faveur des Jeux de la Francophonie ? 
AD : Bien sûr, ce serait avec un grand plaisir.