La Rumba, la marque de fabrique à la congolaise
Patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO depuis 2021, la Rumba a traversé les âges partant des années Wendo, Grand Kallé en passant par Luambo Makiadi, Tabu Ley jusqu’à Fally Ipupa ou Ferré Gola, cette musique est aujourd’hui l’une des facettes les plus représentatives de la RDC sur la sphère mondiale.
La Rumba enfoui dans l’histoire
L'évolution historique de cette grande richesse culturelle se partage entre les deux Congo (Brazzaville et Kinshasa). La Rumba traverse les générations, comme lors de sa transplantation à l'issue des aller-retours entre les Caraïbes et l'Afrique, et pénètre la terre en suivant le cours du fleuve Congo.
Kin la Belle, Rumba session
De "Marie Louise", le premier tube congolais de Antoine Wendo Kolosoy, alors mécanicien des bateaux en 1948 à ces jours, la Rumba a subi plusieurs modifications au fil du temps. C'est d'abord, François Luambo Makiadi dit "Franco", qui va modifier et donner une identité avec sa manière de gratter de la guitare. Elle perdure ensuite avec les grands noms tels que Tabu Ley, Sam Mangwana, Grand Kallé, Papa Wemba, (etc...) avant d'engendrer le soukous et le ndombolo, un style de musique populaire auprès des jeunes grâce à son rythme très saccadé. Les orchestres comme Zaïko Langa Langa, Empire Bakuba, Viva la Musica, Quartier Latin, Wenge Musica et Big Stars, incarnent la nouvelle phase de cette musique dont les artistes naissent comme des champignons. Ce genre de musique de référence à Kinshasa a aujourd'hui donné à l'Afriqueet au monde des artistes tels que Werrason, JB Mpiana, Koffi Olomidé, Reddy Amisi, King Kester, Fally Ipupa, Ferré Gola, Fabre- gas, Héritier Watanabe, etc.
IIs tiennent la Rumba
Ferré Gola et Fally Ipupa sont aujourd’hui les deux artistes qui dominent l'actualité musicale. Ils ont d’ailleurs presté durant ces Jeux avec plusieurs autres grands noms ainsi que des jeunes qui montent en puissance.