À nul autre pareil, les Jeux de la Francophonie sont le seul événement sportif et culturel international, en langue française, dédié à la jeunesse, vous le savez déjà. Je souligne qu’ils sont aussi un outil de politiques publiques des Etats et gouvernements membres de la Francophonie, avec des objectifs de développement économique, d’inclusion ou encore de tourisme. Ils s’inscrivent dans les objectifs de développement durable. En 2017 en Côte d’Ivoire comme au Liban en 2009, malgré un contexte politique difficile, les Jeux de la Francophonie ont renforcé la cohésion sociale et généré de nombreux legs, en particulier au niveau des infrastructures et des équipements développés lors de chaque édition : village, enceintes sportives, moyens de télécommunications.

Le sport et la culture sont de puissants leviers pour répondre aux enjeux d’insertion, d’égalité des chances, d’inclusion et de parité. Ils véhiculent des messages universels de tolérance, de respect des diversités et d’équité. Beaucoup de villes réfléchissent à la façon de favoriser cet ensemble. En accueillant les Jeux, elles s’associent à ces valeurs et démontrent leurs engagements sociaux et sociétaux.

Le Comité international s’est attaché à renforcer la cohérence entre les principes éthiques, la responsabilité environnementale, la formation et l’héritage, pour inscrire cet événement international dans une démarche responsable.

Nous avons mandaté le Centre de Droit et d’Economie du Sport (CDES) afin de réaliser une analyse socio-économique des Jeux de la Francophonie. Cette analyse permettra également de dégager des pistes d’amélioration du modèle économique de cet évènement majeur, en se basant sur l’édition de Kinshasa 2023. Le CDES qui a déjà réalisé de très nombreuses études sur des évènements sportifs internationaux et qui interviendra pour Paris 2024, débute, ce mois de février, la classification des indicateurs qui seront suivis dans le cadre de l’évaluation de l’étude d’impact économique et d’héritage des Jeux de la Francophonie.

Pour la première fois également, une étude sur les impacts environnementaux de l’organisation de ces Jeux, mise en place par le cabinet «  I Care », analysera le bilan des émissions de GES générées par l’organisation des jeux, sur l’ensemble des phases de l’évènement et aboutira à l’élaboration d’une stratégie de réduction de l’impact carbone des prochains Jeux et permettra de constater l’évolution des émissions de GES générées au fil des éditions.

J’appelle tous les acteurs et parties prenantes dans l’organisation des IXes Jeux au respect de la Charte d’éthique et la Charte du développement durable des Jeux de la Francophonie.