L’attente a été longue et finalement, les Jeux sont là. Dans l’opinion des kinois, les avis sont partagés. Ainsi, par exemple, pour Léon, un jeune homme de 27, « Tous les congolais sont derrière le Gouvernement. Nous n'attendons que l'ouverture ce vendredi 28 juillet 2023 pour démontrer à la face du monde que Kinshasa est réellement la capitale de la francophonie.'' Ken s’étonne lui de la rapidité des travaux « Sincèrement, je n'aurais jamais parié sur ce qui se passe au niveau des infrastructures sportives. En tout cas, après la Francophonie, je demande au gouvernement central de dupliquer cela dans d'autres provinces, en vue de l'organisation d'une CAN ».

D’autres kinois rencontrés sont heureux de voir les nouvelles infrastructures mais s’inquiètent plutôt de leur sort après les Jeux. « Quels seront les moyens que le gouvernement mettra pour que la même image reste. Moi, tout ce que je demanderai est, qu'après les Jeux de la Francophonie, un service d'entretien soit attaché à ces installations pour les garder propres et viables », a déclaré Bertin.

Malgré tout, les Congolais restent très enthousiastes pour la tenue de ces jeux. Et la majorité veut vivre les Jeux dans les différents sites. « Le stade des Martyrs, le stade Tata Raphaël, l'UNIKIN, le Palais du Peuple et autres, seront le théâtre des plus belles performances sportives, culturelles et artistiques. Nous serons nombreux pour soutenir nos athlètes, découvrir nos talents et célébrer notre pays » déclare pour sa part Benjamin. Cependant, certains espèrent voir le tourisme se développer car, disent-ils, « Il y aura tellement des caméras du monde entier que le pays peut bien se vendre. Il faut capitaliser tout ».