Paul Malaba : l’art numérique au service de la culture africaine
Comment avez-vous découvert les Jeux de la Francophonie ?
C’est au Congo, en RDC, que la découverte s’est faite. L’engouement des jeunes, non seulement du pays mais du monde entier, et la visibilité sur les réseaux sociaux ont motivé la participation.
Le processus de sélection était-il difficile ?
Oui, la concurrence était importante. Il fallait passer par une pré-sélection puis une sélection finale. Ce qui a permis de se distinguer, c’est un CV solide, les productions passées et les différentes résidences artistiques.
Quelle est votre démarche artistique ?
La création s’inspire profondément de la culture africaine et des rituels ancestraux. Le travail artistique se base sur le passé pour mieux comprendre le présent et préparer l’avenir.
Comment le numérique influence-t-il votre création ?
L’alliance de l’art et du numérique transforme totalement la manière de créer. L’ordinateur est devenu l’outil principal, permettant de transmettre un message universel et de toucher plus facilement le public, notamment la jeunesse.
L’art numérique peut-il rassembler au-delà des frontières ?
Oui, le numérique facilite l’échange et rassemble les amateurs d’art autour de thématiques communes. Même les œuvres provocatrices permettent de dialoguer avec un public francophone varié.
Quels conseils pour les candidat(e)s aux Jeux ?
Il est essentiel d’avoir un CV solide, de bien se documenter et de savoir ce que l’on souhaite présenter. Comprendre comment le public doit recevoir le message est primordial.
Que représente votre participation aux Jeux ?
C’est une opportunité unique. Être mis sous les projecteurs à l’international permet de se faire connaître et d’ouvrir de nouvelles perspectives pour sa carrière artistique.