La parole à Pascale Stöcklin (Suisse)

Date : 
Mardi, 21 Mai, 2019
Médaille d’or en Athlétisme féminin (Saut à la perche) aux VIIIes Jeux de la Francophonie Côte d'Ivoire / Abidjan 2017
  • Présentez-vous en quelques mots :

J’ai 22 ans et j’habite dans une jolie ville qui s’appelle Bâle au nord de la Suisse. Pendant les années passées, le saut à la perche est devenu indispensable pour moi dans ma vie. J’ai fait ma première compétition à l’âge de onze ans.

A côté du sport, je fais mes études de médecine. Pour moi le corps humain est le plus grand mystère et chaque jour j’apprends de nouvelles choses incroyables.

  • Que représentent les Jeux de la Francophonie, selon vous ?

Pour moi, les jeux représentent la collectivité. Tout le monde parle la même langue, qu’importe les pays d’origine. En comparaison avec les jeux d’olympiques, tout est plus petit et plus familial. Chaque jour, j’avais fait la connaissance d’autres athlètes, d’autres personnages extraordinaires.

  • Qu’est-ce qui vous a motivé à participer aux Jeux de la Francophonie ?

La possibilité de faire des expériences nouvelles, dans un autre pays, avec une autre culture.

  • Que retenez-vous de votre expérience à Abidjan ? Et quels ont été vos meilleurs moments ?

Normalement, c’est très compliqué de voyager avec le matériel de saut à la perche. Mais à Abidjan c’était si facile. Personne ne nous a dit que c’était impossible de les emmener dans le bus. Tout le monde nous a aidés.

Mon meilleur moment a été la remise de prix, quand j’ai entendu l’hymne national Suisse.

  • Avez-vous échangé avec des personnes venues d’autres États et gouvernements? Comment avez-vous vécu cet échange ?

Pendant ces deux semaines, j’ai fait la connaissance de beaucoup d’athlètes de divers pays. En comparaison avec la Suisse tout le monde était beaucoup plus ouvert.

  • Estimez-vous que les Jeux aient été favorables pour votre carrière ?

C’était ma première médaille dans une compétition internationale et pour moi ce fut une motivation énorme de me focaliser encore plus à m’entrainer.

  • Quels conseils donneriez-vous aux prochains participants aux Jeux ?

Entraînez-vous bien, restez ouverts à tout et faites des expériences uniques.

  •  Un mot à la jeunesse francophone ?

"Si on ne rêve pas, on n’avance pas.”

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