• Présentez-vous en quelques mots :

Je m’appelle Marine QUENNEHEN, j’ai 27 ans, je pratique l’athlétisme depuis 15 ans au C.A.Montreuil 93 et je me suis spécialisée dans la marche athlétique. Conjointement, je suis doctorante en sociologie à Paris.

• Que représentent les Jeux de la Francophonie, selon vous ?

Cet évènement revêt plusieurs dimensions : politique, sportive et culturel.  À l’occasion des Jeux de la Francophonie, plusieurs pays se rencontrent, échangent et partagent.

• Qu’est-ce qui vous a motivé à participer aux Jeux de la Francophonie ?

Avant les Jeux de la Francophonie, je n’avais fait que des sélections en équipe de France dans ma discipline. Je souhaitais vivement rencontrer d’autres athlètes français mais surtout de nations différentes. C’était aussi l’occasion de découvrir des artistes et de me rendre en Côte d’Ivoire.

• Que retenez-vous de votre expérience à Abidjan ? Et quels ont été vos meilleurs moments ?

Ça a été la plus belle sélection en équipe de France de ma carrière. Au-delà de l’expérience sportive, j’ai adoré l’ambiance. Rester ensemble plusieurs jours dans le village m’a permis de prendre le temps pour rencontrer artistes, sportifs et bénévoles.

Mes meilleurs moments ont été les douches froides, les cours de danse avec les champions de foot freestyle (S3 Freestyle), les démonstrations de chant de Keurspi et son équipe, la finale du match de basket-ball féminin (le stade était enflammé car les françaises ont gagné) et surtout la cérémonie d’ouverture qui était magnifique.

• Avez-vous échangé avec des personnes venues d’autres États et gouvernements? Comment avez-vous vécu cet échange ?

Oui, j’ai échangé avec de nombreux athlètes venant d’autres États. J’ai trouvé ces rencontres très stimulantes et bienveillantes.

• Estimez-vous que les Jeux aient été favorables pour votre carrière ?

Cette expérience m’a nourri humainement. Elle m’a permis de créer des liens très forts avec des athlètes. Cette médaille a été l’accomplissement d’une très belle année sportive et m’a donné beaucoup d’envie pour la suite de ma carrière.