• Présentez-vous en quelques mots :

Je suis Djénébou DANTE, athlète de haut niveau et femme malienne. J’ai grandi dans le quartier de Dravela Bolibana de Bamako. Grâce à ma mère je me suis entraînée à Bamako, Dakar et Paris. J’ai participé à de nombreux événements d’athlétisme dans le monde, comme les championnats du monde et les Jeux Olympiques. J’ai apporté à mon pays, le Mali, sa première médaille d’or aux Jeux de la Francophonie 2017, à Abidjan. Merci à tous ceux qui m’ont aidée sur ce chemin !

• Que représentent les Jeux de la Francophonie, selon vous ?

Pour moi ces jeux sont les jeux de la jeunesse et de l’amitié ; de la jeunesse, comme force de développement et d’avenir, de l’amitié comme force de fraternité avec des pays de tous les continents qui se parlent. Les Jeux de la Francophonie c’est le contraire de la guerre !

• Que retenez-vous de votre expérience à Abidjan ? Et quels ont été vos meilleurs moments ?

L’amitié était  présente partout, même s’il ne faut pas oublier la lutte au coude à coude sur la dernière ligne droite. La médaille d’or, le drapeau, l’hymne sur le podium, la fierté pour mon pays, le Mali, sont des moments que je retiendrais à vie.

•  Avez-vous échangé avec des personnes venues d’autres pays francophones ? Comment avez-vous vécu cet échange ?

J’ai beaucoup échangé avec des sportifs et des artistes d’autres pays. Avant les jeux, par exemple sur un plateau de TV5 Monde consacré aux jeux d’Abidjan puis pendant les jeux, avec des anciens amis ou de nouvelles connaissances. Après les jeux, j’ai également revu des participants notamment lors d’autres compétitions dans le monde. Oui à l’amitié !

• Estimez-vous que les Jeux aient été favorables pour votre carrière ?

Après les jeux j’ai été reconnue dans mon pays comme athlète et comme femme. Ainsi j’ai été nommée meilleure sportive 2017 du Mali. J’ai été nommée parmi les neuf femmes maliennes pour la promotion du rôle des femmes au développement du pays, sous l’égide du Ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille. À ma façon, j’essaye d’aider les enfants de mon pays.

• Quels conseils donneriez-vous aux prochains participants aux Jeux ?

Il faut Les vivre fort les Jeux de la Francophonie, c’est une chance !

•  Un mot à la jeunesse francophone ?

Nous devons construire avec force et confiance plus de développement, plus de fraternité, en particulier les jeunes filles, les femmes !