Ceux qui doutaient de l’affection des Kinois pour les Jeux, ont assisté à un démenti cinglant. Chaque jour qui passait, le succès des Jeux de la Francophonie ne se démentait pas. Au contraire, au fil du déroulement des concours culturels et des compétitions, l’affluence augmentait.

Depuis l’ouverture officielle avec une cérémonie grandiose qui avait drainé une foule immense au Stade des Martyrs, chaque concours et compétition a drainé une foule immense. Que ce soit au Stade des Martyrs, au Stade Tata Raphaël ou dans les gymnases jumelés, la population se déplaçait chaque fois massivement à tel point que l’on a eu parfois à refuser du monde. Partout de longues files d’attente et des bousculades pour ne rien rater.

Plus étonnant, les Congolais se sont découvert le goût pour des disciplines sportives qui n’étaient pas populaires dans la capitale : le tennis de table, le judo, l’athlétisme ...

Finalement, une certaine opinion affirme que les organisateurs avaient vu trop petit. Les 6.000 places cumulées des deux gymnases se sont révélées largement insuffisantes pour accueillir le public. Le souhait est de voir les autorités augmenter la capacité d’accueil car plus il y aura du monde, mieux se portera le sport congolais.

Le même engouement constaté pour les disciplines sportives, s’est retrouvé chez les amateurs des arts. Le Musée National de la RDC, l’Académie des Beaux-Arts et la place de l’Échangeur de Limete ont connu une fréquentation sans précédent. L’enthousiasme suscité par les concours et les compétitions des Jeux de la Francophonie est peut-être synonyme du réveil du sport congolais. Pourvu que tout le monde y mette du sien