Hind DARWISH, expert culture des Jeux de la Francophonie

Date : 
Lundi, 3 Novembre, 2014

Quelles sont les éditions des Jeux de la Francophonie que vous avez connues en tant qu’expert ? J’ai participé au VIe Jeux de la Francophonie à Beyrouth en 2009, ainsi qu’au VIIe Jeux de la Francophonie qui s’est déroulé à Nice en 2013.

Quel est votre sentiment sur l’évolution des Jeux après vos différentes participations ? Les Jeux de la Francophonie ont fait leurs preuves depuis leur création en permettant aux jeunes participants venant des quatre coins du monde, d’échanger leurs talents et de dialoguer dans la richesse et le dynamisme de leur diversité culturelle et artistique. Au Liban, ces Jeux ont unifié le pays, dynamisé la francophonie et rassemblé plus de 3000 participants dans une atmosphère conviviale. Les Jeux de Nice étaient l’occasion de permettre à cette manifestation originale, du fait de son organisation dans l’Hexagone, de mieux se faire connaitre du public et des médias, et de s’imposer définitivement sur la scène internationale.

De par votre expérience internationale et votre statut d’ancien expert, quel a été votre rôle lors des Jeux ? J’ai eu la chance d’organiser et de diriger le volet culturel et artistique des VIe Jeux de la Francophonie Beyrouth 2009 et de participer en tant qu’experte culturelle aux VIIe Jeux de la Francophonie, Nice 2013 au sein du CIJF.

Quels ont été vos meilleurs moments pendant les Jeux ? Quelle édition vous a le plus marqué ? Sans doute, mon expérience à Beyrouth fut mémorable et fondatrice. J’ai eu l’occasion et l’honneur d’œuvrer avec l’aide d’une équipe formidable à placer mon pays sous le signe de la solidarité, de la diversité et de l’excellence en accueillant de la plus belle des manières 3000 jeunes aux multiples talents. Ce qui est était slogan au départ est devenu une épreuve réelle et concrète.

Comment envisagez-vous les Jeux 2017 en Côte d’Ivoire puis les Jeux de 2021 ? J’espère que les pays hôtes prennent conscience de l’importance que revêt cet évènement aux niveaux national et international à la fois. J’estime que les rapports d’experts et les travaux d’évaluation et d’orientation qui ont été effectués suite aux éditions précédentes serviront à guider et à évoluer toute édition à venir.

Selon vous, en quoi les Jeux proposent une diversité culturelle francophone et une politique culturelle nationale ? Ces jeunes talents qui arrivent des quatre coins du monde pour montrer et partager le meilleur d’eux-mêmes, de leurs arts et de leurs cultures contribuent à créer une synergie et une dynamique culturelle d’une richesse extraordinaire.

Les Jeux de la Francophonie se veulent être un tremplin pour les jeunes, qu’en pensez-vous ? Avez-vous des exemples ? C’est un des grands objectifs des Jeux. Les Talents couronnés devront trouver le soutien et le support qu’ils méritent. A ce titre, on sent qu’il y a une volonté réelle et un vrai engagement de la part de l’OIF à travers la direction du CIJF et la direction de la langue française, de la diversité culturelle et linguistique, pour assurer aux lauréats des concours culturels un suivi et une visibilité de leurs œuvres afin que ces Jeux soient un véritable tremplin pour ces jeunes.