Madame Latifa Moftaqir, Présidente du Conseil d’Orientation du CIJF
CIJF : Lors de cette 11ème réunion du Conseil d’orientation du CIJF, votre pays le Maroc vient d’être élu pour assurer la Présidence du Conseil d’orientation du CIJF et vous en êtes la représentante, que cela signifie-t-il pour vous d’assurer cette nouvelle fonction ? LM : Assurer la présidence du Conseil d’orientation est pour moi un grand témoignage de confiance. Cette confiance m’est chère à double titre. Tout d’abord c’est un honneur pour mon pays le Maroc qui a toujours soutenu et défendu les valeurs véhiculées par les Jeux de la Francophonie et qui s’est toujours engagé avec beaucoup d’enthousiasme dans chaque édition.Cette confiance m’est également chère à un titre personnel car je sais pertinemment qu’il en découle une obligation particulière à laquelle je suis particulièrement sensible. CIJF : Quelles ont été les éditions des Jeux auxquelles vous avez participé en tant qu’experte membre du Conseil d’orientation du CIJF ? Et quels ont été vos meilleurs moments pendant les Jeux ? Quelle édition vous a le plus marqué ? LM : En tant qu’expert culture représentante du Maroc j’ai assisté à l’édition de Beyrouth (2009) et celle de Nice (2013). Chaque édition est particulière et riches en enseignements. L’édition du Beyrouth était particulièrement exceptionnelle car elle a marqué un grand pas dans l’organisation des Jeux eu égard aux moyens mobilisés par la partie libanaise pour l’organisation des Jeux, l’esprit des Jeux a été fortement ressenti à l’édition de Beyrouth. L’édition de Nice a connu un record de participation dans l’histoire des Jeux. De nouvelles disciplines ont été introduites durant cette édition. J’apprécie beaucoup les cérémonies d’ouverture et de clôture des Jeux. C’est un moment fort des Jeux où tous les pays se rassemblent et où en ressent tout l’intérêt de ces Jeux. CIJF : Quelles sont selon vous les évolutions majeurs des Jeux et de ce Conseil d’orientation du CIJF au cours de ces dernières années ? LM : Les Jeux ont connu une évolution majeure durant ces dernières années. Le nombre des pays participants au cours de la dernière édition de Nice en est le témoin le plus probant. Les Jeux commencent à se positionner dans la scène des compétitions sportives et culturelles de haut niveau. Ceci n’est pas le fruit du hasard mais c’est le résultat d’un long travail de réflexion et d’effort d’amélioration conduits au sein du CIJF et du CO. Le Conseil d’orientation qui était embryonnaire en 2007 a beaucoup gagné en maturité et cherche aujourd’hui à porter les Jeux à un haut niveau par ses orientations et ses propositions que je trouve aujourd’hui plus ciblées et mieux réfléchies. CIJF : Quelle est votre vision pour les prochains Jeux de la Francophonie Côte d’Ivoire/Abidjan 2017 ? LM : J’espère que l’édition d’Abidjan va mobiliser encore plus de pays et va constituer un véritable tournant dans l’histoire des Jeux de la Francophonie. Les Jeux ne sont pas uniquement l’affaire du pays organisateur chaque pays participant est un acteur majeur pour la réussite des Jeux.Je suis très optimiste car j’ai ressenti la ferme volonté des ivoiriens de faire de ces Jeux un grand moment pour la francophonie. Je leur souhaite beaucoup de succès dans l’organisation de cette édition.
- Conseil d’Orientation