
DUCOMMUN
Médaille d’argent du concours de peinture des VIIes Jeux de la Francophonie, France/Nice 2013
Diplômée de l’école Nationale Supérieure des arts décoratifs de Paris, Amélie Ducommun a été membre résidente de l’Académie de France à Madrid la Casa de Velazquez de 2009 à 2011.
Elle a réalisé différentes expositions au cours de ces dernières années :
- En Espagne, elle a participé à des foires d’art contemporain comme “Estampa” et “Dearte” et à “La Nuit blanche” de Madrid, a exposé au Círculo de Bellas Artes de Madrid, à Medinaceli, au monastère de Veruela, à la galerie Dionís Bennàssar, à Barcelone à la "Casa América", etc
- En Suisse, une exposition personnelle « Paysages en mouvement »à la galerie Nelly l’Eplattenier à Lausanne
- En France, à l’espace Evolution Pierre Cardin à Paris, à l ’Acropolis à Nice, la Villa Lemot à Nantes, la galerie MiM galerie à Martel, dans divers centres d’art contemporain, en Aquitaine le Château Lescombes ,dans l ’Aude à la Maison des Arts, à Carcassonne, au salon de mai à Paris...
Son travail, des paysages en mouvement, paysages contemplatifs, souvent aquatiques parle essentiellement de la nature, des éléments qui la composent, de leurs rythmes, de leurs cycles… Ce sont des paysages semi-abstraits qui veulent transcrire l’instantanéité d’un moment, d’un mouvement.
L’artiste utilise fréquemment des textures d’éléments naturels provenant des paysages rencontrés, ainsi que des techniques telles que : la gravure, la sérigraphie, la peinture… Ces techniques se mêlent souvent entre elles, toujours dans des atmosphères aquatiques, fluides, faites de superpositions transparentes.
Un de ses thèmes de prédilection est l’eau, pour sa transparence et sa fluidité, sa lumière, son mystère.
Par-delà cette abstraction poétique, se mêlent des brindilles graines, algues, plantes, éléments naturels qui semblent vivre au gré des vents et des courants entre macroscopiques et microscopiques.
Amélie Ducommun a aujourd’hui des œuvres dans les collections de la fondation Joan Miro à Majorque.
La parole à Amélie Ducommun
Peintre Française, vous êtes diplômée de l’école Nationale Supérieur des arts décoratifs de Paris. Vous avez été membre résidente de l’Académie de France à Madrid la Casa de Velazquez de 2009 à 2011. Que représentent les Jeux de la Francophonie, selon vous ?
C’est un rassemblement culturel et sportif, compétitif, mais dans un esprit de partage autour de la peinture. C’est un moment extrêmement convivial où les échanges sont très faciles car ce qui nous lie est la langue française, par conséquent ce temps de partage de cultures sans barrières de langues est très fluide et agréable. Au-delà de l’évènement qui était très bien organisé on ressentait dans la ville un sentiment d’allégresse tout au long de la semaine.
Que retenez-vous des Jeux de la Francophonie ? Et quels ont été vos meilleurs moments ?
Le partage des travaux avec les artistes et les différentes manières de travailler. Nous étions nombreux avec autant de travaux différents et autant de façons différentes de travailler. Pour ma part j’ai aussi pu découvrir cette magnifique ville de Nice qui m’étais jusqu’alors inconnue. J’ai compris pourquoi tant d’illustres peintres l’avaient habité et peinte. L’Acropolis se prêtait parfaitement à sa double fonction, lieux d’exposition et de création à la fois. J’ai trouvé lors des journées allouées à la réalisation des œuvres beaucoup d’interactions avec les autres artistes, de respect et de partage.
Avez-vous échangé avec des participants venus d’autres pays francophone ? Comment avez-vous vécu cet échange artistique/ sportif ?
Oui je suis d’ailleurs toujours en contact avec certains artistes.
Depuis votre participation aux Jeux, avez-vous eu des opportunités s’ouvrir à vous ? Estimez-vous que les Jeux aient été favorables pour votre carrière ? Pouvez-vous nous dire quel a été votre parcours depuis les Jeux ?
Après les joies de la médaille ce fut un retour assez rapide au travail car je préparai des expositions différentes pour la fin de l’année. Les impacts sur les parcours artistiques sont souvent assez long, d’expérience il faut généralement un minimum deux ans pour bonifier une récompense ou un prix, cependant j’ai déjà pu apprécier de bons retours sur ma participation à l’événement. J’aimerai proposer plus d’expositions dans la continuité des jeux. Et pourquoi pas continuer à exposer avec l’Organisation internationale de la Francophonie. Depuis les francophonies de Nice j ‘ai exposé dans plusieurs lieux :
Décembre 2014 : Exposition a prince gong mansion , pékin , Chine
Décembre 2014 : Mim gallery, à Martel, France
Décembre 2014 : La Minoterie, à Nay, France
Novembre 2014 : Gallery Del Arte , à Zaragoza, Espagne
2014- 2015 : The little Gallery, Saint-Emilion, France
Septembre 2014 : Le Somail Languedoc Roussillon France
Juillet -Aout 2014 : MIM Galerie, à Martel, France
Mai-Juin 2014 : Bienanle d’art contemporain « Dak’art » à Dakar, Sénégal
Janvier 2014 : Centre d’art contemporain du Château Lescombes, Eysines, France
Envisagez-vous de participer aux jeux d’Abidjan en 2017 ? Si oui, comment vous préparez-vous à 3 ans de l’édition ?
J’adorerais participer aux Jeux d’Abidjan en 2017. Il n’y a pas de réelles préparations pour un tel évènement dans le sens où c’est un travail quotidien qui nourrit l’inspiration et la réalisation des œuvres.
Que proposeriez-vous pour améliorer/promouvoir les Jeux de la Francophonie ?
Organiser des expositions itinérantes avec les différents pays participants et dans les villes et capitales de pays qui ont accueillis les Jeux mettrais en lumière la qualité des travaux qui étaient proposées et participerait à faire connaître l’évènement.
Seriez-vous intéressé à participer à des activités de promotion en faveur des Jeux de la Francophonie ?
Bien sûr, ce serait avec un grand plaisir.
Source et plus d’informations :