Bilan triomphal du Championnat des Jeunes de la Francophonie en judo
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Un événement d'envergure pour la jeunesse francophone
Organisé par la Confédération internationale des unions sportives francophones (CIUSF), en partenariat avec le Comité international des Jeux de la Francophonie (CIJF) et la Fédération nationale de judo de la République démocratique du Congo, ce championnat s'inscrit dans une dynamique inter-Jeux visant à offrir aux jeunes talents francophones des compétitions de haut niveau entre les éditions des Jeux de la Francophonie.
« Cet événement unique met en lumière les jeunes talents sportifs de l'espace francophone et leur passion pour le judo », a déclaré Abokon Armand, chargé des événements au CIUSF. « L'implication, l'esprit sportif et la qualité des combats ont largement contribué à la réussite de cette édition », ajoute-t-il. Kanaté Ali, président de la CIUSF, n'a pas caché sa satisfaction lors de l'entretien accordé à l'issue de la première journée de compétition.
Cette initiative trouve ses racines dans la convention historique signée en avril 2024 entre le CIJF et la CIUSF, qui vise à mettre en place des tournois internationaux permettant aux jeunes de marquer des points au classement de leurs fédérations sportives internationales respectives.
Plus de 40 jeunes judokates et judokas en compétition
Le championnat, réservé aux judokates et judokas de moins de 21 ans, a réuni plus d'une quarantaine d'athlètes représentant onze nations francophones : Canada, Togo, Bénin, Côte d'Ivoire, Djibouti, Congo-Brazzaville, Cameroun, Centrafrique, Guinée Conakry, Sénégal et la République démocratique du Congo, pays hôte. Les compétitions se sont déroulées sur quatorze catégories de poids : sept féminines et sept masculines.
Parmi les moments forts de ces deux journées, la présence de Pierre Caddau, jeune arbitre français de seulement 16 ans, qui devient ainsi le plus jeune arbitre de la compétition. Sa performance remarquable a été saluée lors de la cérémonie de clôture, la Marseillaise résonnant en son honneur au Stade des Martyrs.
Des talents prometteurs révélés
Les tatamis congolais ont été le théâtre de combats intenses et de révélations sportives. Médéric Lawson, jeune judoka togolais, a décroché la médaille de bronze dans la catégorie des moins de 66 kg. Lors d'un entretien à chaud, il a partagé son rêve notamment : « Participer aux Jeux de la Francophonie ».
Une ambition également portée haut pour Seydou Dabone, médaillé de bronze ivoirien dans la même catégorie, qui n'hésite pas à afficher ses objectifs : « Je veux décrocher la première médaille olympique de mon pays ». Ces jeunes athlètes incarnent l'esprit de détermination et d'excellence qui anime la jeunesse sportive francophone.
La RDC en tête du tableau des médailles
Le classement final des médailles révèle une performance exceptionnelle de la RDC :
- 1ère place – RDC : 26 médailles dont 11 d'or
- 2e place – Congo : 9 médailles dont 1 d'or
- 3e place – Sénégal : 1 médaille d'or
Cette domination congolaise confirme l'engouement extraordinaire pour le judo dans le pays, sport considéré comme le deuxième plus populaire après le football. Les infrastructures du Stade des Martyrs, déjà éprouvées lors des IXes Jeux de la Francophonie en juillet-août 2023, ont une nouvelle fois démontré leur qualité.
Un festival du sport en parallèle
Le championnat de judo s'est inscrit dans un événement plus large : le festival du sport francophone, organisé du 3 au 6 décembre. Ce village francophone dédié au sport, animé par 25 fédérations nationales sportives, a permis aux jeunes, élèves et étudiant(e)s de découvrir 25 disciplines sportives différentes à travers des initiations et des démonstrations.
La journée du 4 décembre a notamment été marquée par une formation des cadres animée par Ghislain Carre, portant sur les enjeux du sport et son financement, réunissant les cadres dirigeants des fédérations sportives et des collectivités dans une dynamique de professionnalisation.
Ensemble pour le sport francophone
Au-delà des médailles et des performances sportives, ce championnat a pleinement atteint son objectif : offrir aux jeunes judokates et judokas francophones une plateforme de compétition internationale de qualité, renforcer les liens entre les nations francophones et permettre aux talents émergents de se mesurer à leurs pairs dans un esprit de fraternité et d'excellence sportive.
Bravo à toutes et à tous et rendez-vous à la prochaine édition !
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